L’inquiétude monte chez les moniteurs d’auto-école
Dès le 1er février, les conducteurs qui ne possèdent qu’un permis pour véhicule automatique pourront prendre le volant de voitures manuelles. Le risque d’accident pourrait augmenter.
für franz. Frontnews
Dès le 1er février, les conducteurs qui ne possèdent qu’un permis pour véhicule automatique pourront prendre le volant de voitures manuelles. Le risque d’accident pourrait augmenter.
Au CES de Las Vegas, les principaux acteurs de la mobilité intelligente ont présenté des modèles destinés à mettre la technologie de demain dans les voitures d’aujourd’hui.
Cinq personnes ont perdu la vie dans un accident de la route l’an passé, contre onze en 2017 ainsi qu’en 2016. Trois victimes étaient des piétons. Un scootériste et un motard sont aussi morts.
Le Pr Bernard Favrat évoque les controverses liées à Via Sicura, présente les derniers chiffres sur les récidives de conduite sous l’influence de l’alcool et fait le point sur les pistes futures en matière de sécurité routière.
L’essentiel du trafic individuel motorisé, est et demeurera le principal mode de transport en Suisse d’ici à 2040 au moins selon l’OFS (Office fédéral de la statistique). Quelles sont les potentielles implications et projections pour 2020?
La Police cantonale profite de la légère hausse des accidents sur le réseau autoroutier pour annoncer quelques contrôles et renforcer ses effectifs sur le secteur. Grâce à Twitter elle rappelle quelques règles de base, comme le respect des limitations de vitesse et des distances de sécurité, principale cause de ces récents accidents. La nouveauté ici étant l’utilisation du réseau social par les forces de l’ordre.
Au crépuscule ou de nuit, le risque d’accident est trois fois plus élevé que de jour. Lorsqu’il pleut de nuit, il est même dix fois plus grand. Les matériaux réfléchissants et les vêtements clairs permettent aux piétons et aux cyclistes d’être mieux vus des autres usagers de la route.
Pour 2017, la Suisse fait état de 230 tués et 3654 blessés graves sur ses routes. Tout juste parue, l’édition 2018 du rapport SINUS du bpa consacré au niveau de sécurité et à l’accidentalité routière en Suisse montre que les erreurs comportementales restent à l’origine de la majorité des accidents graves de la circulation. Chez les 18-24 ans, les distractions jouent un rôle bien plus important que chez les responsables d’accident plus âgés.
Prendre la fuite suite à un accident est une pratique toujours plus courante à Genève. Si l’accrochage fait des blessés ou des morts, les personnes impliquées doivent immédiatement avertir la police. S’y soustraire peut conduire les juges à infliger une peine privative de liberté de trois ans au plus et l’autorité administrative à prononcer un retrait du permis de conduire de trois mois au moins.
L’état des routes nationales est satisfaisant. Mais le maintien de ce bon niveau général requiert toujours plus d’investissements. En cause: le vieillissement, l’extension du réseau et sa sollicitation croissante.
En près de 50 ans, les prestations de transport ont plus que doublé en Suisse. La route reste en tête. En 2016, la prestation du trafic routier motorisé privé était cinq fois plus élevée que celle du rail.
Alors que le nombre global d’accidents sur les routes suisses est en baisse régulière ces dernières années, les accidents impliquant des vélos dans les giratoires connaissent une hausse sensible. Dans la majorité des cas, c’est l’automobiliste qui est responsable.
Au cours du 1er semestre 2018, cent personnes ont perdu la vie sur les routes suisses, ce qui représente le deuxième chiffre le plus bas depuis la création de cette statistique semestrielle. 1726 personnes ont été grièvement blessées, le nombre le plus faible jamais enregistré dans cette catégorie. C’est ce que révèlent les chiffres provisoires du registre des accidents de l’Office fédéral des routes (OFROU).
Une majorité de scootéristes se protège insuffisamment. Le taux de port des équipements de protection des scootéristes est particulièrement bas en comparaison de celui des cyclistes et des motards, écrit le bpa dans un communiqué publié le 30.08.18.
En 2016, la consommation d’alcool était le septième facteur de risque de décès prématuré et d’invalidité dans le monde et la principale cause de décès chez les personnes âgées de 15 à 49 ans (accidents de la route, suicides, tuberculose…) . L’alcool est associé à près d’un décès sur 10 dans cette tranche d’âge.
Afin de renforcer la sécurité routière des adolescents et des jeunes adultes, nous avons lancé un service d’information sur les smartphones. Il s’agit de Buddy, un airbag mécontent assis face à son psychiatre.
Le 23 septembre, la Suisse vote sur l’arrêté fédéral « Vélo ». Le projet de loi vise à inscrire les pistes cyclables dans la Constitution fédérale et à permettre à la Confédération d’établir des principes communs pour le réseau des pistes cyclables, comme cela se fait déjà pour les chemins et les sentiers pédestres. RoadCross Suisse soutient la proposition car nous sommes convaincus qu’elle favorise la séparation des flux de trafic, ce qui améliorerait la sécurité de tous les usagers de la route.
Une nouvelle année scolaire est sur le point de débuter et les enfants seront de retour sur les routes. Dans le cadre de la campagne nationale «Roues arrêtées, enfants en sécurité!», les usagers de la route seront cette année encore sensibilisés au comportement à adopter et à leur responsabilité vis-à-vis des enfants. Voici quelques conseils à l’endroit des parents et des membres du corps enseignant.
Une application envoie des alertes lors de l’utilisation de logiciels de navigation. Prévoir les risques avant d’y être confronté, c’est ce que propose une nouvelle app développée par de chercheurs suisses, nommée Avertu. Approuvée par le BPA, elle fonctionne avec des logiciels de navigation comme Google Maps. Le conducteur reçoit des alertes à l’approche de zones à risques.
En 2017, plus de 830’000 accidents de personnes assurées à titre obligatoire en Suisse ont été recensés, soit une hausse de 2% par rapport à 2016. Les accidents de la route génèrent à eux seuls des coûts d’environ 710 millions de francs en moyenne par an.
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